« Tout crépuscule est double, aurore et soir. Cette formidable chrysalide qu’on appelle l’univers tressaille éternellement de sentir à la fois agoniser la chenille et s’éveiller le papillon »  nous dit Victor Hugo.

Crépuscule du soir, empreint de mélancolie, telle une métaphore quotidienne de notre finitude de celle des ressources de la planète, de nos certitudes dans nos modèles politiques et sociaux…. Finitude de l’être certes mais pour le renouveau et la continuité de l’espèce, finitude des ressources mais obligeant à réinventer un modèle économique sobre et respectueux de notre planète source de la vie, fin de nos certitudes mais propre à  s’interroger sur une nécessaire transformation vers une société plus juste, plus chaleureuse et plus solidaire.

En ces temps où nous voyons agoniser la chenille, œuvrons à l’éveil du papillon.