L’équipe pédagogique
Frédéric de Beauvoir
Direction générale
Parallèlement à des études d’histoire ancienne, d’art dramatique et d’arts plastiques, il crée en 1982 une galerie d’art à Lyon et exporte vers les USA des œuvres d’art françaises en association avec le marchand américain James Allen. En 1991, il revient à l’art dramatique et fonde avec Isabel Segovia le bureau de production « Matière Première », qui assure la production exécutive des premiers spectacles de Jean Boillot, Benoît Lambert, Matthew Jocelyn… En 1998, il est nommé Administrateur de la Manufacture – Centre Dramatique d’Alsace et de l’école de chant lyrique de l’Opéra national du Rhin. De 2004 à 2008, il assiste la présidente de la commission culture du Sénat pour les dossiers cultures, éducation, recherche, et rédige parallèlement le projet d’un lieu expérimental sous forme de Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) qu’il propose à la Ville de Paris d’installer au 100, rue de Charenton 75012 Paris.
Le 100, Établissement Culturel Solidaire (100ecs), qu’il dirige depuis, est inauguré en janvier 2008. Le programme de l’établissement propose : des espaces de travail en coworking pour les arts plastiques, les arts visuels et les arts vivants ; un cycle de formation et d’accompagnement à l’économie du secteur culturel ; des ateliers de pratiques artistiques ; une importante programmation d’arts visuels et d’arts vivants, ainsi que des rencontres et débats.
Afin de compléter les services rendus aux artistes par la SCIC » Le 100ecs « , il fonde en 2010 le groupement d’employeurs culturels « GE CREE », installé depuis au sein du 100, rue de Charenton.
Parallèlement, il fonde en 2008 le festival de cinéma et d’éducation populaire « Effet de C.E.R. » (Cinéma, Écologie, Résistances) et en 2009 le « Festival 12×12 » qui met en avant chaque année le regard porté par 12 artistes contemporains sur notre société en mutation. Il en assure depuis la direction artistique.
En 2021, en collaboration avec Fabienne Rousseau et un ensemble de mécènes, il participe à l’acquisition du Château abbatial de l’Abbaye Royale de Bourgueil afin que soit développé en son sein un projet culturel humaniste porté par la SCIC « Œuvrière de Bourgueil ».
En 2022, il écrit le projet du Thélème Théâtre École (TTE.), qu’il met en œuvre avec Isabel Segovia et Julie Brochen à qui est confiée la direction pédagogique.
Direction pédagogique
Isabel Segovia
Direction administrative
Après avoir été attachée de presse de la FIAC, elle fonde en 1995 avec Frédéric de Beauvoir, « Matière Première », une structure de production, diffusion et administration de spectacles. Parallèlement, elle fonde en 2008 avec Stéphanie Dronne, la société de production audiovisuelle « Back in Town » qui lui permet de produire de nombreux documentaires, courts métrages et films d’artistes. Depuis 2019, elle administre le 100ecs où elle accompagne en production les compagnies associées au lieu. Depuis 2014, elle préside la Maison du Film.
Julie Brochen
Direction pédagogique
Diplômée du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, elle dirige le Théâtre de l’Aquarium à La Cartoucherie de Vincennes de janvier 2002 à juillet 2008. En juillet 2008, elle devient directrice du Théâtre national de Strasbourg et de son école. Le 17 mai 2013, elle reçoit les insignes de chevalier de l’Ordre national du Mérite remis par Catherine Trautmann.
Direction des stages (sous réserve)
Bernard Sobel
Intervenant
En savoir +
Jean-Pierre Garnier
Professeur
En savoir +
Matthieu Marie
Intervenant
En savoir +
Fabienne Gozlan
Intervenante
En savoir +
René Loyon
Intervenant
En savoir +
Nikola Takov
Professeur
En savoir +
Valentine Catzeflis
Intervenante
En savoir +
Rodolphe Dana
Intervenant
En savoir +
Rodolphe Dana est né à Rueil-Malmaison en 1971. Après des études à l’Ecole Florent, il devient l’un des premiers compagnons de route d’Eric Ruf et de la Compagnie d’Edvin(e) et participe à la création du Désavantage du Vent en 1997, qui sera joué au Centre Dramatique de Bretagne puis au T.G.P (Saint-Denis). De septembre 1998 à février 1999, il joue dans Marion de Lorme, mis en scène d’Eric Vigner (CDDB-Théâtre de Lorient, Théâtre de la Ville…) En 2000, il joue dans le Decameron, mis en scène par Bérangère Jannelle, au CDDB-Lorient. Le spectacle est ensuite repris au Maillon-Strasbourg, à Palerme (Teatro Garibaldi) et à la Ferme du Buisson. En mars 2001, il co-écrit et joue dans Egophorie, au Petit Volcan scène nationale, le Havre. Au printemps 2002, il participe en tant qu’acteur à Cave Canem. Conçu par deux danseurs : Annie Vigier et Franck Apertet (Cie les Gens d’Uterpan), ce spectacle sera joué au Festival de Danse d’Uzès en mai 2002. En juin 2002, il fonde avec Katja Hunsinger la compagnie des Possédés. En février 2004, il signe sa première mise en scène avec Oncle Vania de Tchékhov, à la Ferme du Buisson, il y joue aussi le rôle d’Astrov. En mai 2004, il joue dans Une Saison Païenne, adaptée d‘une saison en enfer de Rimbaud et mis en scène par Cyril Anrep, à la Comédie de Reims. Oncle Vania sera repris en février 2005, à la Ferme du Buisson, ainsi qu’au théâtre municipal de Cahors et au théâtre de Rambouillet (le Nickel), au théâtre de Torcy, au théâtre Garonne à Toulouse, sur les scènes nationales de Mâcon et de Combs-la-ville, et sur la scène conventionnée de Bretigny durant la saison 2005/2006. En 2006, il met en scène avec le Collectif Les Possédés Le Pays Lointain de Jean-Luc Lagarce, créé à La Ferme du Buisson. Il dirige, en 2008, une création collective, Hop La ! Fascinus. En 2010, Rodolphe Dana est invité par le Théâtre d’Art de Saint-Pétersbourg à mettre en scène la troupe du théâtre dans Juste la fin du monde de Lagarce. En 2016 il prend le rôle de directeur du Grand Théâtre de Lorient, succédant à Eric Vigner . Il crée une programmation dans laquelle les collectifs sont mis à l’honneur. Pour ouvrir la saison il présente ainsi avec le collectif des Possédés Platonov , revenant à Tchekhov (oncle vania étant leur pemière création).
Georges Lavaudant
Intervenant
En savoir +
Karine Gonzalez
Professeure
En savoir +
Après avoir fait des études de lettres anciennes et littérature espagnole, pendant lesquelles elle écrit son mémoire de maîtrise sur le flamenco : Le flamenco ou les mouvements du moi, Karine Gonzalez rencontre à Paris l’acteur et danseur iranien Shahrokh Meshkin Ghalam (Théâtre du Soleil ) avec lequel elle danse dans des créations inspirées de la mythologie, la poésie et la mystique persane et confronte le flamenco avec la danse soufi.
En 1998/99, elle exécute un solo dans le film « Vengo » de Tony Gatlif, aux côtés de Tomatito et Antonio Canales.
En 2000, elle obtient la bourse Lavoisier du Ministère des affaires étrangères et se forme pendant deux ans à la célèbre école de flamenco madrilène Amor de Dios. Antonio Reyes ( professeur et danseur de flamenco) l’intègre dans sa compagnie pour le concours chorégraphique de Madrid.
En 2002, elle monte son spectacle A compas del corazon, en 2003 elle co-crée avec trois autres danseuses le spectacle « Sentires« , coup de cœur du Festival Off d’Avignon 2004, dans lequel elle chorégraphie un tableau iranien « Racines et Exil« .
En 2007, elle danse aux côtés de José Maya dans Vertiges spectacle de Tony Gatlif.
En 2008, elle crée « Azahar » avec Nuria Rovira Salat, sur les racines croisées entre le flamenco et les danses orientales. Elle crée aussi son spectacle « Les Amants Divins« , inspiré de l’écho de deux voix mystiques ; Roumi (Perse) et Saint Jean-de -la-Croix (Espagne).
Depuis janvier 2010, elle danse dans la création « La Escucha Interior » du pianiste Julien Lallier, un concert poétique jouant sur l’alchimie des musiques écrites et improvisées du jazz et des danses d’inspiration flamenca.
On retrouve Karine Gonzalez au côté de Didier Lockwood dans la dernière création de Tony Gatlif : « Django Drom ».
Elle a entamé dernièrement une collaboration avec le guitariste et percussionniste Idriss Agnel avec lequel elle crée « DJÂN » et a commencé à présenter des performances.Une de ses premières performances remarquéess’intiutle « A solas« .
Karine poursuit sa carrière au gré de collaborations artistiques variées (Tony Gatlif, Didier Lockwood, Nuria Rovira Salat, Cirque Romanès,…) et d’influences diverses, puisées aussi bien dans les textes mystiques soufis et catholiques que dans la mythologie persane, les danses orientales et le jazz. Elle navigue avec aisance entre flamenco et danses orientales et tziganes.
Yaël Elhadad
Intervenante
En savoir +
Sylvain Martin
Intervenant
En savoir +
En tant que metteur en scène, il travaille principalement sur les écritures contemporaines. Il est par ailleurs comédien. Il met en scène son premier spectacle en 1998. De 1999 à 2003, il met en scène une dizaine de spectacles pour la Compagnie Basta, parmi lesquels Porcherie de Pier Paolo Pasolini (1999), Une Noce d’Anton Tchekhov (2000), Les Bonnes de Jean Genet (2001), Escalade ordinaire de Werner Schwab (2001), Fallait rester chez vous, têtes de nœud de Rodrigo Garcia (2003). En 2001, Stanislas Nordey lui propose d’animer un travail de recherche autour du roman de Peter Weiss, L’esthétique de la résistance, au Théâtre du Rond-Point. De 2003 à 2008, il travaille comme comédien (notamment avec François-Xavier Frantz et Juliette Piedevache) et comme metteur en scène pour différentes compagnies. En 2009, il met en scène L’homosexuel ou la difficulté de s’exprimer, troisième pièce de Copi qu’il monte, après Le Frigo et Une Visite inopportune (2000). Suivront La Base de Jean-Bernard Pouy pour le Festival Off d’Avignon puis, en 2010, Le Monologue d’Adramélech de Valère Novarina au Théâtre de Gennevilliers. En 2011, il crée Rudimentaire d’August Stramm, à la Sall’amandre d’Asnières sur Seine et Du sang sur le cou du chat de Rainer Werner Fassbinder à la Maison du Développement Culturel de Gennevilliers. Au cours de la saison 2011-2012, il met en scène et interprète La Conférence de Christophe Pellet au CDN de Gennevilliers puis à la Loge (Paris) et au Festival d’Avignon 2013. En mars, il crée Face au mur de Martin Crimp à Asnières sur Seine puis, en avril, Gouttes dans l’océan de Rainer Werner Fassbinder au Théâtre de Verre, à Paris (repris à l’Art Studio Théâtre et à A la Folie Théâtre à Paris) et en mai Prédiction de Peter Handke, toujours au Théâtre de Verre. En novembre il crée Quartett de Heiner Müller à la Maison du Développement Culturel de Gennevilliers. En 2013, il met en scène un diptyque, L’Amour est mort, vive l’amour !, composé de Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée d’Alfred de Musset et de Pourquoi ? de Luigi Pirandello, présenté en mai au T2G. Dernièrement, il a crée en langue française la pièce de Thomas Bernhard Élisabeth II (projet sélectionné pour le Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène 2013) au Théâtre de Gennevilliers (repris au Vingtième Théâtre), et mis en scène un monologue inédit de Frédéric Vossier, Insula, au Théâtre de Verre. Il a également été responsable, en compagnie de William Astre, de la programmation du Festival de l’Astre !, donné en mars 2014 au Théâtre de Verre à Paris. Depuis septembre 2013, il dirige, en compagnie de Clémentine Aznar, l’Atelier autour des Écritures Contemporaines du Théâtre de Gennevilliers. A l’été 2014, il est l’assistant de Bernard Sobel sur Idiot Savant & Old Fashioned Prostitute (A True Romance) de Richard Foreman et Sauvée par une coquette & Le Rêve du papillon de Guan Hanqing, quatre spectacles présentés en septembre aux Déchargeurs à Paris. Au cours de la saison 2014/2015, il créera une série de trois monologues, baptisés « monologues de l’intime », et centrés sur le rapport entre le texte de l’auteur et l’intimité de l’acteur : L’Homme à la guitare de Jon Fosse, pour Thomas Perino (novembre 2014), 33 derniers soupirs de Fabrice Melquiot, pour Sébastien Gorteau (février 2015) et Simplement compliqué de Thomas Bernhard, pour David Gabison (avril 2015). En 2015 il met en scène Trois ruptures de Rémi De Vos. Sylvain Martin a également travaillé, comme acteur, sous la direction de Frédéric Mauvignier, Éric Da Silva, Aimé Sara Bernard, Ana Borralho et Joao Galante. Il est par ailleurs l’auteur de plusieurs récits et contes et de deux romans : Pour en finir (2007) et Se sauver (2014). Ses textes ont faits l’objet de nombreuses lectures publiques, sous sa direction ou sous celles d’autres metteurs en scène, comme Claire Lamarre ou encore Sophie Loucachevsky, avec les élèves de l’École Supérieure d’Art Dramatique de Paris.
Philippe Minyana
Intervenant
En savoir +
Christophe Collin
Intervenant
En savoir +
Elsa Bosc
Intervenante
En savoir +
Elle a été formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique où elle a travaillé avec Dominique Valadié, Stuart Seide, Caroline Marcadé et Philippe Garrel. Au théâtre elle a joué sous la direction de Jean-Marie Patte, Arlette Bonnard, Bérangère Jannelle, etc. Elle crée en 2004 avec Yaël Elhadad La Compagnie La Véraison, dont elle est directrice artistique. Elle a mis en scène minuscules de Judith Siboni à La Générale et avec Yaël Elhadad et Contractions de Mike Bartlett. Parallèlement, elle fait des voix pour des radio-fictions pour Radio France. Elle est aussi intervenante dans différentes écoles.